La jolie bouille de Leroy – février 2016
Bonne année 2016
Bonne année 2015
Les Fitz Savime vous souhaitent une excellente année 2015, pleine de joies et de bonheur !
Origines du border terrier – jusqu’à 1920
Difficile de donner une date d’apparition des border terriers, si ce n’est que sur certaines peintures du milieu du 17ème siècle, sont représentés des terriers qui ressemblent beaucoup aux border terriers « modernes ».
Voir la peinture « earth stopper »
Portrait de Mr William Jardine, peint en 1820, probablement un border terrier en bas à droite.
Les border terriers étaient utilisés pour chasser les nuisibles (renards, rats…).
Ils ont des ancêtres communs avec les Lakeland terriers, les Dandie Dinmonts et les Bedlington terriers. A cette époque, ces anciennes races étaient connues sous d’autres noms et les border terriers étaient alors appelés Coquetdale terriers, Ullswater terriers, Ellterwater terriers, Redesdale terriers (ces derniers étaient blancs et sont probablement à l’origine de la tâche blanche que l’on retrouve quelquefois sur la poitrine ou sur le bout des pattes de nos border terriers modernes – ces terriers ont complètement disparus). La couleur Blue and tan provient probablement d’un ancien croisement avec les Manchester Terriers.
Lakeland terrier vs border terrier
Vers 1870, les border terriers ont commencé à sortir en exposition, sous l’appellation « divers terriers ». Le premier semble avoir été un dénommé Bacchus (ou bacchusin), appartenant à Bill Hedley de Rothbury. Très vite, la race a obtenu d’exposer sous son propre nom.
Le premier border terrier à être enregistré au Kennel Club s’appelle MOSSTROOPER, par SLY (père) et CHIP (mère appartenant à Mr Jacob Hobson). C’était un chien « blue and tan », propriétaire Miss Mary Rew, enregistré sous l’appellation « autre race ou variété de chien Britannique, colonial ou étranger non classé ». C’était en 1913 et il a fallu attendre quelques années avant que le Kennel Club Anglais ne reconnaisse officiellement la race des Border terriers, en 1920. Le standard a été écrit dans l’objectif que la race reste le plus près possible de l’utilisation et l’apparence des chiens de l’époque « essentiellement un chien de travail » !
Le premier CC « Challenge Certificat » pour une exposition de championnat a été donné le 30 septembre 1920, à Carlisle, par le juge Mr S. DODD, à un chien nommé Tinker, appartenant à la famille de Bell Irving (éleveur : Mr F. W. Morris), et à une chienne Liddesdale Bess, de couleur rouge, appartenant à Mr Willie Barton.
Les premiers champions (il faut 3 CC pour être champion, sous des juges différents) :
Teri (Mâle) par Titlington Jock et Tib (mère), né le 1er avril 1916, couleur rouge, propriétaire Mr Tommy Lawrence d’Hawick
Liddesdale Bess, par Liddesdale Nailer (père) et Pearl (mère), née le 9 août 1917, appartenant à Mr Willie Barton, couleur rouge charbonné.
Ces deux champions avaient également leur Certificat de travail.
Fox Laird
Crufts
Crufts
C’est la plus grande exposition canine au monde !
En fait, c’est même beaucoup plus qu’une exposition puisque toutes les activités liées aux chiens y sont représentées.
Quelques mots et dates d’Histoire :
Le fondateur s’appelait Monsieur Charles Cruft. Pour débuter, il organise sa première exposition canine en 1878, à Paris. Puis retour en Angleterre où il décide de créer une exposition à Londres.
La première exposition a eu lieu en 1891, au Royal Agricultural hall à Islington. 2 437 chiens inscrits, représentant 36 races différentes. Le nom initial de cette exposition est : CRUFT’S
1928 : création du BEST IN SHOW, récompensant un seul chien parmi toutes les races.
1938 : Décès de Monsieur CRUFT, sa veuve reprend le flambeau de l’organisation.
De 1940 à 1947 : pas d’exposition à cause de la guerre
1948 : le Kennel Club Anglais prend en charge l’organisation de la manifestation. Déjà 84 races représentées.
En 1949 et 1954, pas d’exposition pour cause de grève des électriciens.
1955 : première démonstration d’Obédience
1961 : on note 15 000 visiteurs
1974 : le nom de CRUFT’S est modifié en CRUFTS
1978 : Première démonstration d’agility
1980 : première compétition d’agility
1982 : avec son succès grandissant, l’exposition passe sur 3 jours
1987 : nouvelle modification : l’exposition se déroule maintenant sur 4 jours
1988 : 110 000 visiteurs : un record !
1990 : première démonstration de Flyball
1991 : le lieu de l’exposition passe de Londres à Birmingham, où elle se tient encore actuellement
1994 : mise en place du DISCOVER DOGS (ou comment bien vivre avec son chien)
2000 : Rescue dog
2004 : Hero dog
2008 : Canicross et Canicross country, et record absolu de 160 000 visiteurs
2009 : première diffusion de la manifestation en « streaming » sur internet + organisation de la « breed rescue charity » pour la sauvegarde des chiens abandonnés ou maltraités
2011 : Breeding For the Future : pour prendre en compte les problèmes de santé des chiens de race
Actuellement, la CRUFTS, c’est plus de 20 000 chiens inscrits, qui viennent de 47 pays différents !
Site Anglais de Crufts Histoire de Crufts en Anglais Différents pays représentés
Border terriers en France en 1975
La race est encore rare en France avec une petite poignée de Border, dispersée sur un vaste territoire. Les Français semblent penser que ces chiens manquent de distinction comme race, et préfèrent quelque chose d’un peu plus « sophistiqué » pour leurs propres chiens. En fait, le commentaire, quand ils voient un border pour la première fois, est de demander au propriétaire « c’est quoi comme croisement ? », ce qui sous-entend « c’est un bâtard ? » ! Cependant, ceux qui apprennent à connaître cette race semblent tomber sous son charme.
Monsieur Van Kappell, en Dordogne, est un grand amateur de Border terrier et dit que les gens en Dordogne apprécient ses chiens pour leur rusticité et, quand ils arrivent à mieux les connaître, sont séduits par leur nature fidèle et aimante. Il en avait quatre, mais en a perdu un et un autre a eu un accident. Il les utilise pour chercher les truffes, et ils ont fait leurs preuves dans les compétitions de recherche de truffe. Apparemment, les truffes se ramassent au milieu de l’hiver et beaucoup de chiens travaillent mal parce qu’ils ont froid. Ce qui n’est pas le cas du Border, dont le manteau extérieur rêche et le sous-poil serré lui permet de creuser, indépendamment des conditions météorologiques.
A part pour les truffes, les rats et le travail en terrier artificiel, un Border n’a pas d’utilité en France à cause de la rage. Même quand un chien est vacciné, il doit être abattu s’il a été en contact avec un animal enragé ou soupçonné d’avoir la rage, car il pourrait être un transmetteur. La rage est un réel problème, en particulier dans l’Est de la France et, dans les zones infectées par cette maladie, les Français abattent à vue les renards, les chats sauvages et blaireaux et tout ce qui pourrait amplifier le fléau. Alors, un chien errant dans une zone de rage déclarée n’a aucune chance, à moins qu’il soit bien connu.
Cette race est si rare que, quand un passionné de Border terrier en voit un, il laisse tomber ce qu’il faisait. Mme Kate Chevalier marchait dans une rue de Paris avec sa chienne Border quand un homme a surgi d’un restaurant très chic et s’est jeté sur son Border surpris. Le Monsieur était au milieu d’un déjeuner d’affaires très important, mais en voyant passer un Border dans la rue, il a abandonné couteau, fourchette et contacts d’affaires pour savoir qui elle était.
Article paru en 1975 – Year book du Southern Border Terrier Club
Nombre d’inscriptions au L.O.F. par année
Livre des Origines Français (Source : Société Centrale Canine)
Ces chiffres comprennent les naissances déclarées en France et les chiens importées enregistrés au LOF.
Année Nombre
2016 383
2015 343
2014 399
2013 532
2012 400
2011 407
2010 440
2009 419
2008 370
2007 350
2006 323
2005* 228
2004 262
2003 272
2002 217
2001 209
2000 130
1999 131
1998 104
1997 116
1996 65
1995 88
1994 79
1993 50
1992 56
1991 42
1990 40
1989 13
1988 27
1987 4
1986 3
1985 4
1984 4
1983 8
1982 6
1981 4
1980 10
1979 4
1978 7
1977 2
1976 6
1975 0
1974 5
1973 4
1972 1
(*) 2005 : jusqu’alors, les services du LOF arrêtaient en fin d’année, un chiffre des inscriptions détaillé par groupe et par race, en fonction des dossiers traités qui comptabilisaient de fait les naissances de la fin de l’année précédente et en omettant celles de la fin d’année étudiée, leurs dossiers étant reportés au décompte de l’année suivante. Pour cette année, ce qui explique le retard de publication de deux mois par rapport aux années précédentes, les statistiques LOF ont tenu compte de la réalité de l’élevage Français, en traitant l’ensemble des dossiers d’inscriptions réelles de l’année civile, c’est à dire, les chiots inscrits entre le 1er janvier et le 31 décembre 2005.